La Commission rend publics les résumés de ses enquêtes fondées, ainsi que les rapports d'enquête qu'elle produit si une entité n'adhère pas aux recommandations formulées ou encore si elle le juge opportun. Elle protège les renseignements personnels qui sont confidentiels en vertu de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels. De plus, elle anonymise ses rapports d'enquête, et ce, malgré le fait que les personnes physiques qui occupent une fonction dans un organisme public puissent être identifiées, ces renseignements n'étant pas considérés comme confidentiels en vertu de la Loi.
Le 16 décembre 2021, la Commission a transmis au ministère des Transports du Québec (MTQ) le constat d'une enquête qui avait pour objet une nomination à un emploi de conducteur et opérateur de camion lourd et d’engins de chantier (COCLEC).
Le MTQ ne pouvait procéder à cette nomination en octobre 2020 à titre de COCLEC en ayant recours au paragraphe 49 de l’annexe I de la Directive concernant les emplois occasionnels de la fonction publique (Directive), car il n’y avait pas de situation d’urgence mettant en péril la sécurité des personnes ou des biens.
Ce constat est non conforme au paragraphe 49 de l’annexe I (emplois occasionnels faisant exception au processus de recrutement) de la Directive qui mentionne qu’un tel emploi peut être créé lors d’une situation d’urgence où la sécurité des personnes ou des biens est en cause. La durée d’un tel emploi ne peut excéder le temps requis pour remédier à la situation d’urgence.
Dans un courriel du 17 décembre 2021, le MTQ a répondu à la Commission qu’il s’assurera d’appliquer, à l’avenir, la Directive avec la minutie requise et de faire une interprétation plus juste des situations d’urgences pouvant mener à l’embauche temporaire de ressources en vertu du paragraphe 49 de l’Annexe I.
Le 3 décembre 2021, la Commission a transmis au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) les résultats d'une enquête qui avait pour objet une nomination à un emploi de cadre, classe 1.
Ces constats sont non conformes aux articles 31 alinéa 4o, 32 alinéa 4o et 33 alinéas 1o, 2o, 3o de la Directive concernant la classification et la gestion des emplois de cadres et de leurs titulaires (630).
Dans un courriel du 13 décembre 2021, le MERN a répondu à la Commission qu’il adhère à nos constats et recommandations.
Un suivi sera effectué par la Commission afin de constater les actions réalisées dans ce dossier.
Le 17 novembre 2021, la Commission a transmis au ministère de l’Enseignement supérieur (MES) les résultats d'une enquête qui avait pour objet l’évaluation des 44 emplois de cadres de cette organisation.
Ces constats sont non conformes à l’article 5.1 de la Politique-cadre de gestion des ressources humaines, qui mentionne que les choix structurels du sous-ministre ou du dirigeant d’organisme sont consignés dans un document administratif appelé le « plan d’organisation administrative ».
Ils sont aussi non conformes à l’alinéa 1o de l’article 33 de la Directive concernant la classification et la gestion des emplois de cadres et de leurs titulaires (630), qui stipule que les sous-ministres et dirigeants d'organisme sont responsables de la gestion et de l'évaluation des emplois de cadres de leur organisation et à cette fin, ils doivent :
1o évaluer les emplois de cadres conformément à la méthode d'évaluation des emplois de cadres approuvée par le Conseil du trésor et respecter la relativité ministérielle et interministérielle de ces emplois.
Dans un courriel du 23 novembre 2021, le MES a répondu à la Commission être en accord avec nos constats et nos recommandations. Il explique que ces irrégularités sont, en grande partie, dues à sa création à la suite de la scission du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur en juin 2020 et qu’il a déjà entrepris de régulariser ces dossiers.
Un suivi sera effectué par la Commission afin de constater les actions réalisées dans ce dossier.
Le 17 novembre 2021, la Commission a transmis au ministère des Relations internationales et de la Francophonie les résultats d'une enquête qui avait pour objet l’évaluation des 40 emplois de cadres de cette organisation.
Ces constats sont non conformes à l’article 5.1 de la Politique-cadre de gestion des ressources humaines, qui mentionne que les choix structurels du sous-ministre ou du dirigeant d’organisme sont consignés dans un document administratif appelé le « plan d’organisation administrative ».
Ils sont aussi non conformes à l’alinéa 1o de l’article 33 de la Directive concernant la classification et la gestion des emplois de cadres et de leurs titulaires (630), qui stipule que les sous-ministres et dirigeants d'organisme sont responsables de la gestion et de l'évaluation des emplois de cadres de leur organisation et à cette fin, ils doivent :
1o évaluer les emplois de cadres conformément à la méthode d'évaluation des emplois de cadres approuvée par le Conseil du trésor et respecter la relativité ministérielle et interministérielle de ces emplois.
Dans un courriel du 19 novembre 2021, le MRIF a répondu à la Commission être en accord avec nos recommandations et qu’il avait déjà agi pour redresser la situation depuis l’arrivée en fonction de la sous-ministre actuelle.
Un suivi sera effectué par la Commission afin de constater les actions réalisées dans ce dossier.
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