La Commission rend publics les résumés de ses enquêtes fondées, ainsi que les rapports d'enquête qu'elle produit si une entité n'adhère pas aux recommandations formulées ou encore si elle le juge opportun. Elle protège les renseignements personnels qui sont confidentiels en vertu de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels. De plus, elle anonymise ses rapports d'enquête, et ce, malgré le fait que les personnes physiques qui occupent une fonction dans un organisme public puissent être identifiées, ces renseignements n'étant pas considérés comme confidentiels en vertu de la Loi.
Le 2 décembre 2024, la Commission de la fonction publique (CFP) a transmis au ministère de l’Éducation (MEQ), le rapport d'une enquête réalisée à son initiative concernant un cadre « tabletté » au MEQ.
Le 25 septembre 2018, l’emploi du cadre classe 2 est aboli, ce qui marque le début de la transition de carrière. De l’avis du Secrétariat du Conseil du trésor (SCT), un tel processus ne devrait pas excéder 18 mois.
L’enquête a démontré des lacunes de gestion de la part du MEQ qui, en raison d’allégations de problèmes comportementaux du cadre a accepté de lui faire occuper un emploi de niveau professionnel à responsabilités décroissantes, tout en conservant sa rémunération de cadre. Au 31 mars 2023, le salaire maximum d’un emploi de niveau professionnel était de 90 110 $ tandis que celui de cadre classe 2 était de 151 728 $.
Dans son rapport, la CFP précise que le cadre n’a jamais eu la volonté réelle de se replacer dans un emploi d’encadrement au sein du MEQ ou ailleurs dans la fonction publique parce qu’il se plaisait dans ses tâches de niveau professionnel.
Le SCT a effectué de nombreux rappels au MEQ afin de régulariser le dossier du cadre, sans succès.
Ce n’est qu’après sa comparution devant la CFP, en août 2024, que le cadre a pris les mesures pour régulariser sa situation. Sa récente demande lui garantit la protection dégressive de son salaire de cadre pendant 5 ans à compter du 26 août 2024 tout en lui assurant de bénéficier des nouvelles conditions salariales du personnel d’encadrement à compter du 1er avril 2023 (en négociation).
La Commission a recommandé au ministère de l’Éducation :
Dans un courriel du 11 décembre 2024, le MEQ a avisé la CFP qu’il adhérait aux recommandations.
Un suivi sera effectué par la CFP pour constater les actions réalisées dans ce dossier.
La CFP a recommandé au Secrétariat du Conseil du trésor :
Dans un courriel du 16 décembre 2024, le SCT a avisé la CFP qu’il adhérait aux recommandations.
Un suivi sera effectué par la CFP pour constater les actions réalisées dans ce dossier.
Le 7 juin 2024, la Commission de la fonction publique (CFP) a transmis au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) les conclusions d’une enquête concernant une désignation à titre provisoire sur un emploi d’encadrement.
La CFP a recommandé au sous-ministre du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation :
Dans un courriel du 25 juin 2024, le MAPAQ a informé la CFP qu’il adhérait aux constats et recommandations. Un suivi sera effectué par la CFP pour constater les actions réalisées dans ce dossier.
Le 7 juin 2024, la Commission de la fonction publique (CFP) a transmis à La Financière agricole du Québec (FADQ) les conclusions d’une enquête concernant la détermination du niveau de complexité d’un emploi.
La CFP a recommandé au président-directeur général de La Financière agricole du Québec de :
Dans un courriel du 14 juin 2024, la FADQ a informé la CFP qu’elle adhérait aux constats et recommandations. Un suivi sera effectué par la CFP pour constater les actions réalisées dans ce dossier.
Le 9 juillet 2024, la CFP recevait de La Financière agricole du Québec (FADQ) les informations sur la mise en application des recommandations à la suite de l’enquête 2425E0500C.
La CFP a analysé ces informations et vu les actions réalisées et les éléments fournis, elle considère que la FADQ a répondu aux recommandations formulées.
Le 7 juin 2024, la Commission de la fonction publique (CFP) a transmis au ministère du Travail (MTRAV) le rapport d’enquête concernant l’usage de fausses informations et de faux documents par une personne afin d’accéder à un poste d’attaché(e) d’administration.
La Commission a recommandé à la sous-ministre du ministère du Travail de :
Dans un courriel du 25 juin 2024, le MTRAV a informé la CFP qu’il adhérait aux constats et à la recommandation. Un suivi sera effectué par la CFP pour constater les actions réalisées dans ce dossier.
Le 18 juillet 2024, la CFP recevait du ministère du Travail (MTRAV) les informations sur la mise en application de la recommandation à la suite de l’enquête 2425E0900C.
La CFP a analysé ces informations et vu les actions réalisées et les éléments fournis, elle considère que le MTRAV a répondu à la recommandation formulée.
Le 11 avril 2024, la Commission de la fonction publique (Commission) a transmis au Tribunal administratif du Québec (TAQ) les résultats d’une enquête concernant le taux de traitement d’une conseillère en gestion des ressources humaines (CGRH) au Tribunal administratif du Québec (TAQ).
La Directrice des ressources humaines (DRH) du TAQ accorde une révision du taux de traitement à une CGRH alors qu’elle lui avait dû lui refuser celle-ci lorsqu’elles étaient dans un autre ministère. De plus, pour s’assurer que cette révision ne soit pas remise en question par un futur employeur de la CGRH, elle engage les intervenants au dossier dans la signature d’une entente confidentielle pour consacrer l’ajustement salarial. De toute évidence, elle présente sciemment un portrait trompeur de la situation aux intervenants afin d’obtenir leur consentement pour signer l’entente. Elle ne les informe notamment pas que, selon le Secrétariat du Conseil du trésor, la CGRH n’a pas droit à une révision de son taux de traitement lors d’une mutation puisque cela serait contraire à la Directive concernant l’ensemble des conditions de travail des conseillères et conseillers en gestion des ressources humaines.
Ceci va à l’encontre des façons de faire attendues d’une directrice des ressources humaines. La Commission identifie les manquements suivants :
Loi sur la fonction publique
Directive concernant la classification et la gestion des emplois de cadres et de leurs titulaires (630)
Règlement sur l’éthique et la discipline dans la fonction publique
Dans un courriel du 18 avril 2024, le TAQ a adhéré à nos constats et s’est engagé à suivre l’ensemble de nos recommandations. La Commission effectuera un suivi des recommandations dans un mois.
Le 14 mai 2024, la Commission recevait du Tribunal administratif du Québec (TAQ) les informations sur la mise en application des recommandations à la suite de l’enquête 2324E8300C.
La Commission a analysé ces informations et vu les actions réalisées et les éléments fournis, elle considère que le TAQ a répondu aux recommandations formulées.
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