La Commission rend publics les résumés de ses enquêtes fondées, ainsi que les rapports d'enquête qu'elle produit si une entité n'adhère pas aux recommandations formulées ou encore si elle le juge opportun. Elle protège les renseignements personnels qui sont confidentiels en vertu de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels. De plus, elle anonymise ses rapports d'enquête, et ce, malgré le fait que les personnes physiques qui occupent une fonction dans un organisme public puissent être identifiées, ces renseignements n'étant pas considérés comme confidentiels en vertu de la Loi.
Le 25 septembre 2018, la Commission a transmis à la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ) les résultats d'une enquête entreprise à la suite de la déclaration bisannuelle en matière de gestion des ressources humaines produite par l’organisme en janvier 2018.
Au terme de cette enquête, la Commission a constaté, dans quatre dossiers de dotation, que la description d’emploi n’avait pas été évaluée ou approuvée, ou les deux. En effet, la section des signatures qui atteste que le contenu de la description d’emploi a été approuvé par les gestionnaires n’était pas toujours complétée. Dans d’autres cas, la section de la détermination du niveau de l’emploi n’était pas complétée et signée par le conseiller spécialisé en évaluation des emplois et par le responsable ministériel.
La RACJ a rapidement corrigé ces situations. La Commission lui a tout de même recommandé de prendre les moyens nécessaires pour s’assurer, à l’avenir, que la description des emplois à pourvoir soit dûment complétée, à jour, et approuvée, ce que l’organisme s’est engagé à faire.
Le 21 septembre 2018, la Commission a transmis au Conseil de la magistrature les résultats d'une enquête entreprise à la suite de la déclaration bisannuelle en matière de gestion des ressources humaines produite par l’organisme en janvier 2018.
Dans le cadre de cette enquête, la Commission a analysé une désignation à un emploi de niveau de complexité supérieure. Cette désignation s’est avérée conforme à la Directive concernant la détermination du niveau de complexité des emplois professionnels et la gestion des emplois de complexité supérieure. La Commission a cependant constaté que la description d’emploi présente au dossier de l’employé désigné ne comportait aucune signature et que la détermination du niveau de l’emploi était absente.
La Commission a recommandé au Conseil de la magistrature de prendre les moyens nécessaires pour s’assurer, à l’avenir, que les descriptions d’emplois de niveau de complexité supérieure soient dûment complétées, à jour et approuvées. L’organisme s’est engagé à suivre la recommandation formulée.
Le 29 août 2018, la Commission a transmis à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) les résultats d’une enquête qui avait pour objet deux désignations à titre provisoire à des emplois de cadre.
La Commission a conclu qu’aucun processus de dotation n’avait été initié dans les 120 jours de la date de la désignation à titre provisoire dans les deux dossiers vérifiés, et que la durée d’une des désignations dépassait 52 semaines.
La Commission rappelle que, lorsque la personne désignée détient un classement inférieur à l’emploi à pourvoir, les désignations à titre provisoire ne doivent pas dépasser la période maximale de 12 mois, et qu’un processus de dotation doit être initié dans un délai de 120 jours de la date de la désignation. La Commission recommande de privilégier un employé appartenant à une classe d’emplois équivalente ou supérieure à celle de l’emploi à pourvoir.
La CNESST s’est engagée à :
Le 20 juillet 2018, la Commission a transmis à la Régie du logement les résultats d’une enquête entreprise à la suite de la déclaration bisannuelle en matière de gestion des ressources humaines produite par l’organisme en février 2018.
Au terme de l’enquête, la Commission a constaté que :
Sur la base des recommandations formulées, la Régie du logement s’est engagée à :
Le 17 juillet 2018, la Commission a transmis aux parties visées les résultats d'une enquête concernant l'admission d'une candidature à un processus de qualification tenu par le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports.
Au terme de cette enquête, la Commission a conclu que la décision de refuser l'admission de cette candidature était non conforme à la Loi sur la fonction publique et au cadre normatif applicable. Elle a conclu que la candidature devait être admise, ce qui a été fait.
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