La Commission rend publics les résumés de ses enquêtes fondées, ainsi que les rapports d'enquête qu'elle produit si une entité n'adhère pas aux recommandations formulées ou encore si elle le juge opportun. Elle protège les renseignements personnels qui sont confidentiels en vertu de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels. De plus, elle anonymise ses rapports d'enquête, et ce, malgré le fait que les personnes physiques qui occupent une fonction dans un organisme public puissent être identifiées, ces renseignements n'étant pas considérés comme confidentiels en vertu de la Loi.
Le 6 septembre 2019, la Commission a transmis aux parties visées les résultats d’une enquête concernant le refus d’une candidature à la suite d’une demande de personnel pour un emploi de chef des opérations, cadre, classe 7, à pourvoir au ministère des Transports du Québec (MTQ). Le motif du refus était que cette candidature ne satisfaisait pas aux conditions d’admission exigées dans l’offre d’emploi.
Au terme de son enquête, la Commission a conclu que ce motif de refus était injustifié et non conforme à la Loi sur la fonction publique et au cadre normatif applicable.
Conséquemment, elle a recommandé au Ministère de :
Le MTQ s’est engagé à suivre nos recommandations. Par ailleurs, la personne requérante a été informée de l’erreur de traitement de sa candidature, et elle a déjà obtenu une entrevue.
Le 27 juin 2019, la Commission terminait le suivi de l’application des recommandations découlant de l’enquête portant sur 21 désignations à titre provisoire qui étaient en cours en date du 10 septembre 2018 à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). L'enquête s'est terminée le 22 novembre 2018.
La Commission a analysé les informations reçues de la CNESST. Vu les actions déjà initiées et les éléments fournis, elle considère que l’organisme a réalisé des progrès satisfaisants dans la mise en œuvre de 8 des 17 recommandations qui lui ont été formulées.
Toutefois, elle considère que 9 des 17 recommandations n’ont pas été appliquées de façon satisfaisante.
Le 8 août 2019, la Commission a transmis au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) les résultats d'une enquête qui avait pour objet la nomination d’une personne (ci-après « la personne en cause ») à titre de préposé aux télécommunications.
L’enquête a démontré que la personne en cause a été nommée, le 1er avril 2018, à titre de préposé aux télécommunications en vertu de l’article 49 de l’annexe I de la Directive concernant les emplois occasionnels de la fonction publique qui mentionne « un emploi créé lors d’une situation d’urgence où la sécurité des personnes ou des biens est en cause. La durée d’un tel emploi ne peut excéder le temps requis pour remédier à la situation d’urgence ».
Cette nomination à titre de préposé aux télécommunications, en vertu de l’article 49 de l’annexe I de la Directive concernant les emplois occasionnels de la fonction publique, a été par la suite renouvelée à deux occasions.
L’article 49 de l’annexe I de la Directive concernant les emplois occasionnels de la fonction publique a été utilisé à mauvais escient lors de ces nominations, car il n’y avait pas de situation d’urgence où la sécurité des personnes ou des biens était en cause.
Au terme de son enquête, la Commission a recommandé au MFFP :
Le MFFP s’est engagé à suivre ces recommandations.
Le 5 août 2019, la Commission a transmis au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) les résultats d'une enquête qui avait pour objet la nomination d’une personne (ci-après « la personne en cause ») à titre de préposée aux télécommunications.
La personne en cause a été nommée à titre de préposée aux télécommunications le 1er avril 2019 en vertu de l’article 49 de l’annexe I de la Directive concernant les emplois occasionnels de la fonction publique qui mentionne « un emploi créé lors d’une situation d’urgence où la sécurité des personnes ou des biens est en cause. La durée d’un tel emploi ne peut excéder le temps requis pour remédier à la situation d’urgence ».
Le jour même de sa nomination, soit le 1er avril 2019, la personne en cause a été nommée à titre d’adjointe du directeur (105) en remplacement d’une personne en congé de maternité. La personne en cause occupe encore à ce jour ce dernier emploi.
L’article 49 de l’annexe I de la Directive concernant les emplois occasionnels de la fonction publique a été utilisé à mauvais escient lors de la nomination, le 1er avril 2019, de la personne en cause à titre de préposée aux télécommunications, car il n’y avait pas de situation d’urgence où la sécurité des personnes ou des biens était en cause dans ce cas.
Au terme de son enquête, la Commission a recommandé au MFFP :
Le MFFP s’est engagé à suivre ces recommandations.
Le 2 août 2019, la Commission a transmis à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) les résultats d’une enquête faisant suite à une dénonciation anonyme concernant la nomination d’une personne à titre de directrice de la planification, de la performance et de l’innovation (ci-après « la directrice »).
Les résultats sont les suivants :
À la lumière des informations et de l’analyse qui précèdent, la Commission considère les allégations formulées comme fondées. L’enquête démontre en effet que le cadre normatif et les principes de la Loi sur la fonction publique n’ont pas été respectés.
Conséquemment, la Commission a recommandé à la CNESST :
La CNESST a répondu à la Commission qu’elle peut compter sur une expertise de pointe en matière de conseils en ressources humaines. Elle ajoute que le processus lié au présent mandat d'enquête a été réussi par le candidat, et ce, devant un comité indépendant et que la Commission ne remet pas en question ses compétences. Enfin, la CNESST mentionne qu’elle applique des normes strictes d'éthique.
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